L’Algérienne des Viandes Rouges (ALVIAR) intervient dans le marché du mouton de l’Aïd, qui connaît une flambée sans précédent. À quelques jours de la célébration de la fête du sacrifice, l’entreprise publique annonce la vente de moutons à des prix plus au moins acceptables, en comparaison avec ceux en vigueur dans les marchés à bestiaux depuis quelques semaines, où les bêtes sont cédées à des prix allant de 70.000 à 200.000 dinars, voire plus. Selon son directeur général, Ali Ziani, l’ALVIAR entamera la commercialisation de ses moutons de sacrifice à partir de samedi, dans de son point de vente de Birtouta. « L’opération de vente sera lancée au niveau des dépôts de la société, sise à Birtouta, à partir de samedi 8 juin et se poursuivra jusqu’à la veille de l’Aïd El Adha, à des prix fixés à 59.000 DA, 79.000 DA et 90.000 DA, selon le poids du mouton », a indiqué le responsable. Et d’affirmer, dans la foulée, qu’un nombre « considérable » de moutons a été réceptionné au niveau du point de vente de Birtouta, ajoutant que l’approvisionnement se poursuivait « depuis les points d’engraissement, notamment de la ferme principale relevant de la société implantée à Djelfa, avec possibilité de recourir aux éleveurs sous contrat avec ALVIAR, si nécessaire ». Le même responsable insiste également sur l’impératif d’un contrôle vétérinaire « rigoureux » des cheptels. À ce propos, Ziani indique que l’approvisionnement en bétail se fera quotidiennement, en fonction de la demande, précisant que la société qu’il dirige a préparé cette opération depuis des mois et est dotée d’une expérience lui permettant de faire face à tout imprévu. Quant à l’état de santé du cheptel commercialisé, il a fait savoir que « l’opération (de vérification, NDLR) est sous contrôle et que tout le bétail commercialisé est exempt de malformations et de maladies », précisant que cela est attesté par un certificat émis par les services vétérinaires de la wilaya, qui accompagnent le déplacement des troupeaux. Et d’ajouter que quatre vétérinaires ont été mobilisés au point de vente de Birtouta, veillant en permanence sur le contrôle des moutons jusqu’à leur livraison aux acquéreurs. Concernant ce qui est distillé sur les réseaux sociaux, l’ALVIAR a démenti la mise en vente, à l’occasion de l’Aïd, de moutons importés par l’État depuis la Roumanie. Ces derniers, a précisé le responsable, sont destinés uniquement à l’alimentation du marché national en viande ovine, qui a oscillé durant le mois de ramadan entre 2.800 et 3.000 dinars le kilo.
Samir Rabah
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