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Nouvelle figure de l’extrême-droite française : Origines algériennes de Bardella : le grand tabou !

Qui est Jordan Bardella ? Quelles sont les origines de celui, qui a des chances, même si elles sont minimes, de devenir Premier ministre s’il obtient une majorité absolue à l’assemblée nationale française à partir du 7 juillet au soir ? Wikipédia évoque superficiellement ses origines algériennes tout en mentionnant que « les trois quarts de ses racines sont en Italie ». Des sources médiatiques affirment sans conviction que l’arrière-grand-père du président du Rassemblement national, était un travailleur immigré algérien, qui s’est installé en France, dans la région lyonnaise plus précisément, au début des années 1930. Mais au sein de sa formation politique et au niveau du microcosme parisien, cette question concernant les origines algériennes de la nouvelle figure de l’extrême-droite est quelque peu étouffée. Dans sa propre famille, le sujet est occulté pour des raisons occultes. On n’en parle jamais. Ni ses proches, ni sa famille politique, encore moins lui ne semblent prêt à assumer cet héritage qui ne colle pas vraiment avec le profil que Marine le Pen veut lui dessiner. La question est toujours un tabou ! Mais pourquoi ? Jordan Bardella lui-même donne l’impression de fuir l’évocation d’un tel passé. Est-ce que parce que ça lui rappelle son échec à l’examen d’entrée à Sciences po ? Il aurait échoué à cause d’une question portant sur la guerre d’Algérie, d’après plusieurs sources. Pur produit de la « secte » des Le Pen, le rappel de ses origines algériennes entraverait-il le projet qui est réservé par ses sponsors ? Le portrait d’anti-immigré qu’on est en train de lui « tisser » ne devrait pas être trahi par l’évocation de ses origines ; lui qui s’apprête dans un premier temps, s’il est nommé Premier ministre bien-sûr, à adopter par le parlement la levée « d’un certain nombre de contraintes qui se posent aujourd’hui à l’éloignement de personnes ayant fait l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français). Selon le journal Le Monde, parmi les mesures que Jordan Bardella envisage, figure « l’augmentation du délai de rétention dans les centres de rétention administrative, au maximum de ce qu’autorise l’Union européenne ». « On est limité aujourd’hui à 90 jours. Je souhaite étendre ce délai », a-t-il soutenu d’après la même source. Il n’a pas encore 30 ans et il s’exprime déjà comme un nostalgique de la période coloniale. « Nos zones d’influence historique en Afrique », estimait-il dans une interview accordée au même journal, tout en défendant sa conception d’une Calédonie « française ». Ses origines algériennes sont incompatibles avec ses tendances racistes et xénophobes, lui qui veut supprimer le droit du sol, imposer la restriction du regroupement familial et la suspension des régularisations par les préfets des étrangers en situation irrégulière. En ce qui concerne la question palestinienne, sa position est celle d’un serviteur du grand empire américain. « Reconnaître un Etat palestinien aujourd’hui, ça serait reconnaître le terrorisme et ça serait accorder une légitimité politique à une organisation qui prévoit dans sa charte la destruction de l’État d’Israël », répète-t-il la partition qui lui a été préparée.

Mohamed M

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