L’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE) a dénombré 34 personnes souhaitant se présenter à l’élection présidentielle anticipée, prévue le 7 septembre prochain et ayant retiré les formulaires de souscription individuelle qu’exige le Code électoral. Un processus de retrait des formulaires qui se poursuivra jusqu’au 18 juillet prochain, à minuit, ultime délai pour le dépôt des dossiers. Lesdits formulaires peuvent être légalisés dans 4.903 points de certification, répartis sur tout le territoire national et les dossiers continueront d’être étudiés par l’ANIE jusqu’au 27 juillet, date de l’annonce de la liste définitive des candidats, dont les dossiers seront déposés à la Cour constitutionnelle pour une délibération définitive avec, entre temps, la prise en compte d’éventuels recours. Par ailleurs, afin de faciliter le processus d’approbation des formulaires de souscription individuelle pour ceux qui souhaitent se présenter, il a été décidé d’ouvrir des cellules de légalisation durant tous les jours de la semaine, y compris les vendredis et les jours fériés, de huit heures du matin jusqu’à dix heures la nuit. Aussi, l’Autorité présidée par Mohammed Charfi a précisé que le numéro d’identification national n’est pas nécessaire pour remplir le formulaire d’inscription, soulignant que l’utilisation de la carte d’identité classique dans le processus de certification reste valable. Si la carte d’électeur n’est pas présentée lors de la signature du formulaire d’inscription individuelle pour les candidats souhaitant se présenter, l’intéressé peut se faire délivrer l’attestation d’inscription sur la liste électorale auprès des cellules de légalisation. Il est également à noter que jusqu’ici, seuls deux de ces candidats ont pu passer l’écueil des souscriptions exigées, à savoir le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Abdelaali Hassani Chérif et le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Youssef Aouchiche. Un duo qui s’est contenté de collecter les souscriptions d’élus, dont ils disposent en grand nombre, bien plus que les 600 exigés par la loi électorale et répartis sur un minimum de 29 wilayas.
A. K.
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