À quelques jours de la date limite de retrait des formulaires de souscriptions de candidature à la présidentielle anticipée du 7 septembre, tous les regards sont tournés vers les candidats de premier plan, qui se lancent dans une course contre la montre pour recueillir des signatures, afin de présenter leur candidature. Ainsi, le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Youssef Aouchiche, a mobilisé les cadres et militants du parti pour continuer de recueillir des signatures, malgré son admission à la course présidentielle. La loi électorale stipule pour rappel que le nombre de signatures requis est de 600 signatures individuelles d’élus locaux ou nationaux, répartis sur au moins 29 wilayas, ou bien de 50.000 signatures d’individus inscrits sur la liste électorale et répartis sur 29 wilayas, à condition que le nombre de signatures dans chaque wilaya ne soit pas inférieur à 1.200. Jusqu’à maintenant, le premier responsable du doyen des partis de l’opposition a recueilli 1.000 signatures d’élus, répartis dans 29 wilayas, comme le prévoit la loi. C’est ce que Oualid Zaanabi, chargé de la communication du FFS, nous assurait hier mardi, faisant part de difficultés rencontrées durant le processus de collecte des signatures et affirmant : « Cela n’a pas été aussi simple que l’a soutenu l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE, NDLR ». Par ailleurs, il est à signaler que la direction nationale du parti réunira prochainement ses cadres, lors d’un colloque national, à l’effet de « peaufiner le programme électoral de son candidat », un programme qui « en est à ses ultimes retouches et qui sera enrichi par des idées d’experts et autres cadres du vieux front », conclut Zaanabi. Pour rappel, l’ANIE a dénombré 34 personnes souhaitant se présenter aux élections présidentielles.
A. K.
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