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Bombardements massifs, faim et ordres d’évacuation répétés : Ghaza, un cauchemar sans fin

Plongée dans un cauchemar sans fin depuis plus de neuf mois, la population de Ghaza résiste toujours malgré les mille et une souffrances qu’elle endure quotidiennement. Hommes, femmes et enfants subissent les effets des bombardements massifs, des combats de rue, la faim, les ordres d’évacuation répétés, et refusent héroïquement d’abandonner leur terre. C’est une tragédie dont ils ne voient pas le bout, notamment les quelques 400 000 palestiniens, qui vivent ou plutôt qui survivent dans le nord de l’enclave. Ne tenant pas compte, avec un mépris défiant le monde entier dans une attitude d’impunité sans précédent, l’entité sioniste poursuit son opération d’extermination brutale et systématique d’une population livrée aux calamités les plus inimaginables. Selon le bilan quotidien publié hier par le ministère de la Santé établi à Ghaza, le nombre des morts a atteint 38 983 alors que celui des blessés est passé à 89 727 personnes. Rien qu’en ce qui concerne les dernières 24 heures, l’armée israélienne a tué 64 personnes et en a blessé 105 autres lors de quatre massacres perpétrés contre des familles palestiniennes. Quant au nombre des corps piégés sous les décombres, aucune institution n’est en mesure d’en donner un chiffre proche de la réalité. De vastes étendues de la bande de Ghaza en ruines, et cela complique davantage la tâche des secouristes ; d’autant plus que ces derniers sont démunis des moyens les plus rudimentaires. Pendant ce temps, Tel Aviv, qui est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance a enjoint l’entité sioniste de mettre immédiatement fin à son agression, poursuit sa guerre en utilisant des armes les plus dévastatrices et cible les établissements scolaires, prétextant qu’ils servent d’abris aux combattants palestiniens. « Il y a un an, à la même époque, les enfants de Ghaza s’adonnaient à des jeux, aux sports et à des activités artistiques au centre. Cette année, ils fouillent les décombres et pleurent leurs proches sous le poids de leur traumatisme », avait déploré Philippe Lazzarini, patron de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa), dans un message publié sur X. « Un motif itératif, pour justifier un phénomène quasi-quotidien », selon Philippe Lazzarini. Une dizaine d’écoles de l’Unrwa ont été ciblées par des frappes. En Cisjordanie, la répression ne connait pas de répit. Ils sont aujourd’hui près de 10 000 palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. « Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté plus de 9 750 citoyens de Cisjordanie, y compris Al Qods, depuis le début de la guerre de génocide en cours », ont déclaré des organisations palestiniennes. « Les opérations d’arrestation comprenaient des passages à tabac et des menaces graves contre les détenus et leurs familles, en plus du sabotage et de la destruction généralisés des maisons des citoyens », attestent les mêmes sources.

Mohamed Mebarki/Ag

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