La Cour constitutionnelle rejette les cinq recours : Trois candidats pour la présidentielle du 7 septembre

C’est définitif ! Seuls trois candidats sont en lice pour la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain. La liste a été validée, hier mercredi, par la Cour constitutionnelle, qui a finalement rejeté les recours des cinq prétendants à la candidature qui ont contesté la décision de l’Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIE). Après avoir examiné les dossiers et les recours, la Cour constitutionnelle, présidée par Omar Belhadj, a finalement retenu les dossiers du candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, président de la République en lice à sa propre succession, de Youcef Aouchiche, premier secrétaire national du Front des Forces socialistes (FFS) et d’Abdelaali Hassani Cherif, président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP). « La Cour constitutionnelle s’est réunie à huis clos ces derniers jours pour étudier les cinq recours enregistrés auprès du secrétariat général de la Cour constitutionnelle », a déclaré Belhadj, lors d’une conférence de presse animée le même jour à Alger, affirmant que son instance s’est réunie « pour approuver la liste définitive des candidats aux élections du 7 septembre. » Et d’assurer : « Tous les recours ont été étudiés de manière transparente, avec les mêmes critères pour chaque candidat, comme le dictent les principes de la justice constitutionnelle ». Selon lui, après délibération, la Cour a décidé d’accepter quatre recours sur la forme, mais de les rejeter sur le fond. En outre, « un recours n’a pas été accepté dans la forme parce qu’il a été reçu hors délais ». Avec cette décision, la dernière ligne droite du processus électoral est entamée, le début de la campagne électorale étant appelé à débuter lors de la deuxième quinzaine du mois d’août. Qui sera l’heureux élu en septembre ? Pour les observateurs de la scène nationale, c’est le chef de l’État sortant, Abdelmadjid Tebboune, qui part favori. Le candidat du MSP, Abdelaali Hassani Cherif, peut aussi jouer à fond ses chances, en tentant de rassembler notamment le courant islamiste. Quant au candidat du FFS, il ne se fait pas de faux espoirs. Son objectif en prenant part à cette joute, comme il l’a affirmé lui-même, est de replacer son parti sur l’échiquier politique national, après avoir perdu trop de terrain ces dernières années.

Samir Rabah