La fermeture inattendue et sans explication des accès à l’autoroute Est-Ouest dans la commune de Didouche Mourad a provoqué une vive inquiétude parmi les résidents. Les habitants du site urbain de 6.000 logements de l’Agence nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) de la cité Abderrezak Bouhara de Retba, ainsi que ceux des mechtas environnantes, se trouvent particulièrement affectés par cette mesure. D’après les témoignages recueillis auprès des riverains, l’accès à cette voie rapide est désormais impossible. Les autorités compétentes ont en effet installé des blocs de béton, obstruant efficacement les entrées de l’autoroute. “Cela concerne les accès menant vers Djebel Ouahch ou ceux en direction de la ville de Zighoud Youcef”, ont précisé plusieurs habitants interrogés.La situation est d’autant plus préoccupante que même les pistes alternatives, utilisées par les résidents pendant la construction de l’accès à Retba, ont été condamnées. Cette décision soudaine a suscité une forte incompréhension et une colère grandissante au sein de la population locale.Les riverains déplorent l’absence totale d’information quant aux raisons ayant motivé cette fermeture. Malgré leurs démarches, ils n’ont pu obtenir aucune explication, que ce soit auprès de l’Algérienne Des Autoroutes (ADA), gestionnaire de la voie, de la direction des Travaux publics de Constantine, ou des autorités locales de Didouche Mourad. Cette situation a des conséquences particulièrement pénalisantes pour les travailleurs résidant dans la zone et ayant leur emploi à Ali Mendjeli. Ces derniers se retrouvent dans l’impossibilité de rejoindre leur lieu de travail par leur itinéraire habituel, se sentant ainsi « cloîtrés » dans leurs quartiers.Face à cette situation, le mécontentement est palpable. Plusieurs habitants ont exprimé leur indignation, estimant que « la prise de telles décisions sans tenir compte des intérêts des citoyens est une forme de mépris envers la population ». Ils appellent les autorités à reconsidérer cette mesure et à privilégier le dialogue avec les résidents concernés.
M. A.
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