La ville de Guelma fait face à un défi croissant : le manque flagrant d’espaces de stationnement. Cette situation s’aggrave au fil des ans, au grand dam des automobilistes en quête d’un emplacement pour garer leurs véhicules dans le chef-lieu de wilaya.
En effet, les conducteurs se voient contraints d’effectuer le tour de la ville afin de dénicher un espace libre qui leur permette de stationner et de vaquer à leurs occupations. Cette quête quotidienne contraste avec un passé récent où les rues offraient la possibilité de se garer alternativement d’un côté les jours pairs et de l’autre les jours impairs, une mesure qui visait à fluidifier la circulation. L’évolution démographique et économique de Guelma explique en partie cette problématique. Devenue une importante métropole abritant plus de 180.000 habitants, la ville a vu son parc automobile croître de manière impressionnante, notamment grâce à l’achat massif de véhicules neufs auprès des concessionnaires agréés. Face à cette situation, les services de la Sûreté de wilaya veillent à l’application de la loi en immobilisant les véhicules mal garés à l’aide d’un sabot. Les propriétaires sont alors contraints d’acheter un timbre fiscal de 2.000 dinars à remettre au commissariat de police pour récupérer leur véhicule. Cependant, devant l’ampleur du problème, les autorités se voient désormais obligées de tolérer le stationnement de part et d’autre de la chaussée, la ville étant submergée par le nombre croissant de véhicules. Cette tolérance forcée entrave, toutefois, la circulation dans les deux sens, contraignant les conducteurs à effectuer de fastidieuses manœuvres pour poursuivre leur trajet. Le code de la route est quotidiennement enfreint par ceux qui optent pour un arrêt momentané, même pour quelques minutes. Les agents de police, toujours vigilants, infligent aux contrevenants des amendes ou des avertissements. À l’unanimité, les Guelmois déplorent le manque criant de parkings, tant dans le centre-ville que dans les quartiers périphériques et les cités résidentielles. Du lever au coucher du soleil, et même la nuit, des flots incessants de véhicules sont enregistrés, particulièrement aux heures de pointe. Cette situation engendre des embouteillages monstrueux, source de tensions et d’incivilités entre usagers de la route. Face à cette problématique, de nombreux citoyens se sont rapprochés de notre journal pour plaider en faveur de la réalisation de parkings aériens et souterrains, à l’instar des solutions adoptées dans d’autres wilayas du territoire national. Ils lancent un appel pressant aux élus de l’hôtel de ville et aux autorités locales pour une prise en charge rapide et efficace de ces légitimes préoccupations.
Hamid Baali
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