Les journalistes et correspondants accrédités d’Oum El Bouaghi ont été les hôtes, avant-hier, mardi 3 décembre, du chef de l’exécutif de la wilaya. Dès l’ouverture des débats, Benabdallah Chaibdor leur a donné la parole après un mot de bienvenue.
Les échanges ont d’abord porté sur les relations entre la presse et l’administration. Les journalistes ont soulevé le problème de la rétention d’information par les directeurs exécutifs. Le chef de l’exécutif les a rassurés en promettant d’instruire officiellement ces responsables de fournir les informations nécessaires. « Si certains responsables refusent d’informer les journalistes sur leur secteur, c’est qu’il y a des insuffisances que les journalistes doivent rapporter pour éclairer notre lanterne », a-t-il précisé. A la question de l’accueil des journalistes et correspondants par le chef de l’exécutif, celui-ci a affirmé sa disponibilité à recevoir gens de la corporation afin d’écouter et de traiter leurs préoccupations, dans le cadre réglementaire et selon les moyens disponibles. Une préoccupation majeure soulevée concernait l’absence de maison de la presse dans la wilaya, à laquelle Chaibdor s’est dit surpris, promettant d’y remédier. Rejetant l’approche du « tout va bien », le chef de l’exécutif a insisté sur sa méthode de programmation lors de ses déplacements : mettre en lumière les projets en difficulté pour leur trouver des solutions. L’absence des registres de doléances dans certaines administrations a été également soulevée à cette occasion, rappelant les instructions fermes du président de la République qui exigent leur mise à disposition des citoyens. A ce propos, le wali s’est montré très clair : « Toute absence ou opacité dans la gestion du registre des doléances pratiquée par les cadres s’explique par la non-exécution des instructions du président de la République ». Il a immédiatement instruit les directeurs de veiller à l’exposition de ces registres pour répondre aux besoins des citoyens. Tout en promettant l’organisation de rencontres périodiques avec les représentants des médias, Chaibdor a souligné la nécessité de l’organisation d’une rencontre entre le mouvement de la société civile et les directeurs, en présence de la presse, afin de donner l’opportunité à chacun de s’exprimer, permettant aux responsables d’identifier et de traiter les insuffisances, atténuant ainsi l’acuité des problèmes soulevés.
K. Messaad
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