Après plusieurs années de disette suscitant de vives inquiétudes chez les agriculteurs en raison d’un taux de remplissage du barrage de Cheffia, d’une capacité d’environ 160 millions de mètres cubes, ne dépassant guère les 15 %, voilà que cet ouvrage hydrique voit son volume atteindre les 40 %, soit un volume avoisinant les 70 millions de mètres cubes, grâce aux précipitations de ces derniers mois, selon le président de la chambre de l’agriculture de la wilaya d’El Tarf.
Rappelons que ce barrage est d’une importance stratégique pour l’approvisionnement en eau potable de la wilaya d’Annaba et de certaines communes de la wilaya d’El Tarf, pour les besoins industriels et d’irrigation. De quoi réjouir les agriculteurs de la région qui craignaient le pire, à l’approche de l’été, pour irriguer leurs cultures, en particulier les vergers, sans oublier la tomate industrielle. Désormais, tout le monde est rassuré et anticipe une saison sans problèmes. Les deux autres barrages, Mexa et Bougous, cumulant à eux deux plus de 80 millions de mètres cubes, ont fait le plein, mettant ainsi à l’abri les populations d’El Tarf et d’Annaba pour la saison estivale, contrairement à l’année passée où l’eau était drastiquement rationnée, avec des coupures pouvant durer une semaine ou plus dans certaines communes, à l’image d’Ain Berda. Même la nappe phréatique, mise à rude épreuve par l’unité de production de l’eau minérale, pourra respirer. Cependant, la prévention, ainsi que la réparation rapide des fuites, sont essentielles pour préserver ce liquide précieux. De plus, il incombe à chacun d’éviter le gaspillage de cette ressource. Notons qu’avec l’arrivée des mois de mars et d’avril, d’autres précipitations sont attendues dans la région.
Iheb
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