L’université Salah Boubnider (Constantine-3) a organisé hier, mardi 10 décembre, un colloque international consacré à la presse globale, par le laboratoire de sociologie de la communication, recherche et traduction de la faculté des médias et de la communication audiovisuelle. Cet événement, qui se déroule en présence de journalistes et d’enseignants venus de divers horizons, se poursuivra jusqu’aujourd’hui, mercredi 11 décembre, avec l’élaboration de plusieurs recommandations. En parallèle des interventions, des ateliers de formation sont proposés aux étudiants, animés par des professionnels des médias, tant algériens qu’étrangers. Le professeur Hamid Bouchoucha, président du laboratoire de sociologie de la communication, a souligné l’importance de ce colloque en tant que véritable défi pour les établissements médiatiques et les professionnels. Il a évoqué un nouvel axe de formation pour les journalistes, qui doit inclure une maîtrise des technologies modernes. Les discussions porteront sur les enjeux de la presse globale, avec la participation d’enseignants, de chercheurs et de professionnels des médias, tant locaux qu’internationaux. Parmi les intervenants, le journaliste Abdelhak Sadda, responsable de la qualité et des normes techniques à la chaîne Al Jazeera, animera un atelier sur les objectifs des reportages télévisés sur le terrain. Il a insisté dans une déclaration sur le fait qu’un journaliste aujourd’hui doit être polyvalent et capable de s’adapter à toutes les formes de médias. Selon lui, il ne suffit plus d’être un bon écrivain ou un expert en image et en montage ; il est essentiel d’être ouvert à l’ensemble des outils disponibles dans le paysage médiatique contemporain. Les participants auront l’opportunité de partager leurs expériences et d’explorer de nouvelles pistes pour une formation journalistique adaptée aux exigences d’un monde en constante évolution.
M. A.
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