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L’affaire dite des 312 logements, situés dans le lieu-dit Boukhadra (ex-Bouhamra) dans la localité d’El Bouni, n’a pas encore connu son épilogue. Malgré les promesses faites par les autorités de régler le problème des occupants de ces logements, rien n’a été concrétisé. « Que des promesses non tenues », nous dit-on. Ces logements, appelés « chalets », dont la plupart ont été détériorés par les inondations de 2019, se trouvent actuellement dans un état de délabrement très avancé. Certains occupants ont été relogés, mais d’autres attendent désespérément une solution depuis cette date. C’est pourquoi les locataires réitèrent leur demande auprès des services concernés pour une prise en charge rapide de leur problème, c’est-à-dire un relogement immédiat. Les conditions de vie dans ces chalets laissent à désirer. Ces derniers sont devenus tellement vétustes que le risque d’effondrement est imminent. « Les parois des chalets que nous occupons contiennent des substances cancérigènes. Nous sommes exposés au danger de l’amiante-ciment et aux conséquences qui en découlent », nous a confié M. T. H. Il ajoute : « Les riverains de la cité des 312 logements, où les conditions de vie les plus élémentaires sont inexistantes, continuent de souffrir en silence. Nous sommes des laissés-pour-compte, puisque certains de nos voisins ont été relogés au lendemain des inondations. Quant à nous, nous ne sommes même pas inscrits sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux ». Selon les informations recueillies auprès de certains résidents, leur situation perdure, et les services concernés restent sourds à leurs doléances, pourtant portées depuis les inondations de 2019. Les occupants réitèrent leur demande auprès des autorités locales pour qu’une solution soit trouvée à leur problème. Ils souhaitent être relogés dans les meilleurs délais.
Nejmedine Zéroug
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