
La direction des Équipements publics de la wilaya d’Oum El Bouaghi pilote actuellement 326 opérations déconcentrées et concentrées, réparties sur une douzaine de secteurs, selon des sources concordantes. Le secteur de l’éducation domine largement avec 182 projets, suivi par les services de la Sûreté et de la Protection civile avec 22 opérations, la santé (17), l’enseignement supérieur (15), les affaires religieuses (deux), ainsi que la culture et l’industrie, avec une opération chacune. Concernant l’état d’avancement, 167 projets sont achevés (réceptionnés ou en cours de réception), 78 sont en cours de réalisation, 38 sont gelés et 43 n’ont pas encore été lancés (procédures administratives, études, appels d’offres en cours). Plusieurs infrastructures éducatives viendront renforcer le parc existant dès l’année prochaine : un lycée d’une capacité de 1.000/300 places (peut accueillir 1.000 élèves en cours et dispose de 300 places en demi-pension pour la restauration, NDLR), ainsi que trois Collèges d’Enseignement Moyen (CEM) à Aïn M’lila, Ouled Gacem et Aïn Fakroun. Pour le cycle primaire, sont prévus deux groupes scolaires à Aïn Zitoun et Henchir Toumghani, 33 salles d’extension, six cantines et quatre demi-pensions. Depuis la fin de l’année 2024, trente projets ont été lancés dans le secteur de la santé. Parmi ceux relancés figurent l’hôpital de 240 lits d’Aïn M’lila, inauguré le 19 mars 2024, et celui de 60 lits d’Aïn Kercha, actuellement en chantier, dont la réception est prévue pour fin 2025 ou début 2026. Le très attendu hôpital de 240 lits du chef-lieu de wilaya, en projet depuis 2014, semble enfin sur les rails. Après la finalisation de l’étude et le choix du terrain, le dossier a été transmis à l’administration centrale pour approbation. Le lancement des travaux est programmé pour 2026. Cette infrastructure concrétise un espoir longtemps nourri par les habitants du chef-lieu, qui compte près de 100.000 habitants sans jamais avoir bénéficié d’un véritable hôpital depuis sa promotion à ce rang. Actuellement, la prise en charge sanitaire repose sur deux établissements non conformes aux normes : l’hôpital Mohamed Boudiaf, aménagé dans les anciens locaux administratifs de la Mouhafadha FLN (Front de Libération Nationale, NDLR), et celui d’Ibn Sina, un ancien hôpital colonial de campagne devenu trop exigu. Malgré des sommes faramineuses injectées dans des opérations d’aménagement, ces structures restent inadaptées, notamment pour les actes chirurgicaux, nécessitant souvent des évacuations. Par ailleurs, la wilaya bénéficie, à l’instar d’autres régions du pays, de neuf projets de centres de stockage de proximité de céréales, inscrits dans le programme national de 350 centres au total. Ces projets affichent un taux d’avancement compris entre 45 % et 70 %. La réception de quatre à cinq centres est attendue pour la fin juin, notamment ceux de Boughrara Saoudi, Djazia, Bir Chouhada, Aïn Zitoun, Aïn Babouche, Henchir Toumghani, Ksar Sbahi et Aïn M’lila. Les autres seront livrés dans les délais contractuels, fixés à juillet 2025.
K. Messaad
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