Aujourd’hui, c’est l’heure de vérité pour les candidats au BEM. Un examen préparé avec tout le sérieux qu’il requiert et qui marque l’aboutissement de plusieurs mois de labeur où élèves et parents sont éprouvés par des nuits blanches dédiées à la révision, mais aussi par un travail supplémentaire que représentent les cours de soutien, une pratique désormais bien ancrée, tendant à imposer son inéluctabilité. Le Département de l’Education a tout mis en œuvre pour réussir le déroulement de l’examen. Les volets organisationnels et sécuritaires ont marqué les préparatifs qui tendent à donner à chacun sa chance, loin de la fraude et autres grincements qui viendraient discréditer l’examen. Ils seront, ce matin, plus de 800.000 candidats répartis sur 2.967 centres d’examen au niveau national, à passer les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), session 2023.Le coup de d’envoi de cet examen sera donné par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, depuis la wilaya de Tissemsilt. En détail, quelques 800.061 candidats (383.084 garçons et 416.977 filles) sont attendus à ces épreuves, dont 788.705 candidats scolarisés et 11.356 candidats libres. Les épreuves s’étaleront sur 3 jours (du 5 au 7 juin) pour 9 matières en sus de la langue amazighe pour les élèves concernés. Dans ce sens, le SG de l’Office national des examens et concours (ONEC), Hadj Kola Mohamed El-Amine, a affirmé dans une déclaration à l’APS, que « toutes les conditions matérielles et humaines sont réunies » pour permettre aux candidats de passer cet examen. Parmi les mesures adoptées, le choix d’établissements remplissant toutes les conditions propices pour l’accueil des candidats, notamment les climatiseurs pour les centres dans le Sud et dans les wilayas de l’intérieur. Pour l’encadrement, M. Hadj Kola a fait savoir que les chefs des centres d’examen, le secrétariat, les enseignants et les surveillants avaient été choisis pour leur « compétence, intégrité et expérience », dans le but d’assurer le bon déroulement de cet examen national, en sus de la désignation d’un observateur au niveau de chaque centre pour « davantage de crédibilité » et « concrétiser, ainsi, le principe d’égalité de chances entre les candidats ». Par ailleurs, le même responsable n’a pas manqué de donner quelques conseils aux candidats consistant notamment à la « lire et à respecter les orientations » inscrites sur leurs convocations et de se rendre, préalablement, au lieu d’examen en vue d’éviter tout éventuel retard. Il leur a également recommandé de se munir de leur convocations et de leurs pièces d’identité pour justifier de leur identité à l’entrée du centre. Pour ce qui est des horaires, explique le responsable, l’ouverture des centres est prévue à 07h30, soit une heure avant le début des épreuves, les candidats devant se trouver à l’intérieur des salles d’examen une demi-heure au moins avant le début de chaque épreuve. Les épreuves écrites débuteront le matin à 08h30, alors que celles de l’après-midi débuteront à 14h30. A ce propos, il a rappelé que « tout candidat arrivant après 08h00 (le matin) et après 14h00 (l’après-midi), est considéré comme retardataire avec l’inscription de son nom sur le registre, au niveau de l’entrée du centre de déroulement, réservé aux retardataires ». « L’accès ou la sortie du centre sont formellement interdits à tout candidat après l’ouverture des enveloppes des sujets d’examen », a-t-il précisé, ajoutant que « l’élève est en droit de sortir une fois la moitié du temps de l’épreuve écoulé ». Concernant les objets et téléphones portables, le même responsable a souligné qu' »une salle est dédiée au dépôt de tous les objets personnels des candidats et du personnel d’encadrement ». Dans le cadre de la sécurisation du déroulement des examens officiels, le ministère de la Justice a pris, en coordination avec les secteurs concernés, une batterie de mesures proactives pour prévenir et lutter contre les crimes de fraude et de fuite de sujets des examens, notamment les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC). La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mis en place, dans le même cadre, une série de mesures et de procédures en vue d’accompagner les efforts de l’Etat pour assurer le bon déroulement des épreuves, à travers les 2.044 centres d’examen situés dans son territoire de compétence. Des patrouilles motorisées et pédestres ont aussi été mobilisées pour assurer la fluidité du trafic routier et faciliter la circulation, notamment dans les routes et les axes conduisant vers les centres de déroulement, outre les formations sécuritaires qui veillent à accompagner et sécuriser l’opération de transport des sujets et de remise des copies aux centres de collecte. De son côté, la Direction générale de la Protection civile (DGPC) a mis en place un dispositif opérationnel composé de 18.550 agents d’intervention, tout grade confondu, dédié à la prévention et à la sécurisation des candidats et du personnel d’encadrement en prévision des examens de fin de cycle moyen et secondaire. Ce dispositif sera renforcé avec 1.414 ambulances et 995 engins d’incendie. Les services de la Protection civile ont également effectué des visites à tous les centres d’examens pour s’enquérir du respect des normes de sécurité sur les lieux. Le taux de réussite à l’examen du BEM session 2022 avait atteint les 59,16%.
RN
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