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Initiative politique lancée par El Bina : Les participants se donnent rendez-vous le 5 juillet

L’initiative politique, lancée récemment par le parti El Bina, sous l’impulsion de son président, fraichement réélu à la tête du parti, avance sur la voie de la concrétisation de ses objectifs en se fixant un agenda. Les partis politiques, personnalités indépendantes, syndicats, organisations de la société civiles et autres participants, réunis hier au siège du parti El Bina ont conclu leur raout par un communiqué dans lequel ils appellent à la tenue d’une conférence de « l’initiative nationale pour renforcer la cohésion et assurer l’avenir ». La date symbolique du 5 juillet prochain, 51éme anniversaire de l’indépendance nationale, est choisie par les participants, à la réunion de dimanche, pour la tenue de cette conférence dont les objectifs sont définis dans le communiqué final.« Le but est de mobiliser les forces nationales, les élites et les forces vives de la société, en complémentarité avec les institutions de l’Etat en vue de défendre le message des martyrs de la révolution, sanctuariser l’Etat, renforcer le front interne, garantir l’avenir des futures générations, parachever le processus du renouveau et enfin concrétisera les aspirations du peuple algérien et le confort du citoyen », y lit-on. Pourquoi cette conférence, ici et maintenant, alors que la scène politique, « mise sous scellées », selon la formule du premier secrétaire du FFS  se caractérise depuis des mois par une profonde et longue léthargie, rendant pluralisme politique, pourtant consacré dans la constitution à quelque chose de purement virtuel.« « Le monde connait des changements profonds et rapides générateurs de tensions multiples   et antagonismes d’intérêt, avec des conséquences négatives sur le plan sécuritaire, économique, social et politique pour de nombreux de pays », tentent d’expliquer les signataires du communiqué. Qui, ajoutent-ils en rappelant que « l’Algérie, n’est pas à l’abri des répercussions néfastes de ce nouveau rapport de force qui nous impose de renforcer la cohésion nationale, consolider le front interne, relever le niveau de vigilance pour relever les défis et dangers qui guettent l’Algérie dans sa sécurité, ses institutions, son unité, son territoire et sa souveraineté ». Les initiateurs de cette conférence la veulent comme « un cadre rassembleur ouvert à la classe politique sans exclusive, aux syndicats, aux associations, aux élites pour se mobiliser autour de cette démarche pour réaliser ses objectifs ». Pour rappel, le MSP, après avoir participé à une réunion préliminaire, le MSP s’est retiré de l’initiative qui, de l’avis de son représentant, Abderrahmane Saidi, était marquée par « des généralités » et une absence de clarté par rapport à ses objectifs.  L’ex président du Madjliss Echoura du MSP, plus critique de la démarche, y voit l’ombre du pouvoir qu’il soupçonne d’utiliser cette conférence nationale pour installer l’Algérie dans l’ambiance de la prochaine élection présidentielle. Et pourquoi pas, conjecture-t-il « appeler le président Tebboune à un deuxième mandat »             

H.Khellifi.   

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