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Vieux bâti de l’avenue Didouche Mourad de Skikda :  Point de réhabilitation sans l’implication des citoyens !

Des participants aux travaux d’une journée d’étude sur « le vieux bâti de l’avenue Didouche Mourad » à Skikda ont insisté, mercredi 26 juillet, sur l’importance de l’implication des citoyens dans l’opération de réhabilitation des vieilles bâtisses de cette avenue.

Les intervenants durant la rencontre, tenue au palais de la culture et des arts Malek Chebel de Skikda, ont estimé que l’implication des citoyens à l’opération de préservation du patrimoine urbain et architectural aura des retombées positives, dont leur conscientisation grandissante de l’importance du patrimoine bâti et de son impérative préservation. Le directeur général du Logement auprès du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Mordjani, a affirmé que « l’adhésion du citoyen à l’opération en assistant les entreprises de réalisation ou en facilitant l’évacuation des bâtisses, ou encore en facilitant l’accès des travailleurs aux habitations, permettra de l’accomplir dans les meilleures conditions et d’atteindre les objectifs souhaités ». Le directeur général de l’Office de Promotion et de Gestion Immobilières (OPGI) Skikda, Derradji Sefah, a souligné que l’avenue Didouche Mourad représente « le cœur battant de la ville de Skikda, dont la réhabilitation revêt une grande importance pour les autorités publiques », précisant que l’étude technique du projet a été lancée le dimanche 23 juillet par un groupe de bureaux d’étude spécialisés et devra être remise dans un mois. Pour sa part, la wali de Skikda, Houria Meddahi, a révélé que le projet de restauration de la rue Didouche Mourad avait été confié à un bureau d’études algéro-espagnol pour un montant estimé à 1,5 milliard de dinars. La réalisation des travaux avait été attribuée à une entreprise qui n’est pas qualifiée pour ce genre de mission, c’est pourquoi les résultats des expertises ont démontré que le travail est bâclé et que l’aspect esthétique a été omis par le cahier des charges, a-t-elle ajouté.

Djamel Dib / AG

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