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Alimentation en eau potable à Annaba : L’or bleu se fait rare à Sidi Aïssa 

« Cela fait près de trois mois que les résidents de la cité Sidi Aïssa endurent une pénurie d’eau », a-t-on appris auprès des habitants. Située en altitude dans la ville des jujubes, surplombant la mer, cette cité résidentielle souffre particulièrement en été. Les résidents interpellent l’Algérienne Des Eaux (ADE), le principal fournisseur d’eau, face à cette situation.

« Il est impératif de mettre fin à ce calvaire, car il n’est pas normal que notre quartier soit privé d’eau. Nous avons entrepris des démarches auprès des services concernés, en vain. La plus récente a porté ses fruits lorsque nous avons directement contacté la direction de l’Hydraulique. Nous avons été reçus par le chef de service qui a pris attache avec un responsable de l’ADE pour signaler les interruptions régulières de la distribution d’eau dans notre quartier. Des mesures ont été prises, et le lendemain matin, l’eau a recommencé à couler de nos robinets. Les résidents ont poussé un grand ouf de soulagement, mais cet instant de joie s’est rapidement évanoui, car depuis ce jour, nos robinets sont à nouveau à sec », a expliqué un riverain qui a contacté notre rédaction. « L’impression de complicité persiste, car les vendeurs d’eau en citerne ont commencé à circuler dans notre quartier dès l’aube. En cas de problème de distribution, les techniciens de l’ADE devraient se déplacer sur place pour examiner de visu si une conduite principale est bouchée et la réparer », a ajouté un autre résident, faisant écho aux préoccupations de son voisin. « Comment se fait-il qu’une cité de 2.000 habitants comme la nôtre soit privée d’eau en été ? Où sont les responsables locaux pour résoudre cette situation précaire à laquelle est confrontée cette importante agglomération ? Nous lançons par le biais de votre journal un appel urgent aux autorités pour qu’elles prennent en compte notre problème d’eau, car la distribution de ce précieux liquide par l’intermédiaire de citernes n’est qu’une solution temporaire », a conclu un groupe de résidents.

Nejmedine Zéroug

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