Porté par le président Abdelmadjid Tebboune, le projet d’adhésion de l’Algérie au BRICS, est sur le point de connaitre une réponse qui interviendra à l’issue du sommet des cinq pays composant cette organisation qui, pour mémoire, se réuniront du 22 au 2 août à Johannesburg en Afrique du Sud. Intervenant en appui du plaidoyer du président Tebboune, qui s’est longuement exprimé sur le sujet samedi, notre chef de la diplomatie a apporté hier son obole en recevant au siège de son Ministère, successivement, les ambassadeurs et les chargés d’affaire des cinq pays membres du groupe des « BRICS » accrédités en l’Algérie. En l’occurrence, les ambassadeurs de Chine, de Russie et d’Inde, ainsi que des chargés d’affaires des ambassades du Brésil et d’Afrique du Sud en Algérie, comme l’a indiqué un communiqué du ministère. « Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre des efforts visant à mobiliser davantage de soutien à la candidature de l’Algérie à l’adhésion au groupe des BRICS, notamment en mettant en exergue les éléments de cette candidature, qui s’appuie sur la volonté politique forte du Président de la République » explique le MAE dans un communiqué rendu public lundi. Et d’ajouter que « Cette volonté du chef de l’Etat tire sa spécificité des principes et valeurs et références sur lesquels se fonde la politique étrangère de notre pays, et qui a plaidé pour la mise en place d’un système internationale multipolaire et œuvre à l’activation de l’action internationale multilatérale des relations internationale ». Le « multipolarisme », pour sortir l’action politique internationale du face à face actuel, conflictogène entre le bloc occidental, piloté par les USA et le bloc de l’ « Est » en tête duquel on trouve la Russie et ses alliés, est mis en exergue par Attaf, en écho de l’approche développée par le président Tebboune, lors de son passage à la télévision samedi. Au-delà de la dimension géostratégique de cette demande d’adhésion de l’Algérie aux BRICS le chef de notre diplomatie met sur la table aussi des arguments en relation avec les indicateurs économiques de notre pays où sont à l’œuvre des réformes en profondeur pour l’émergence d’un nouveau système dont le moteur ne plus ou à tout le moins pas seulement le pétrole, mais des ressources alternatives.« l’Algérie, avec sa lutte politique connue pour faire respecter les valeurs et les principes sur lesquels et pour lesquels l’organisation des BRICS était fondée, et la dynamique économique qui caractérise les réformes initiées par le Président de la République, qui se reflètent dans les indicateurs de développement positifs que notre pays a atteints ces dernières années, aspire à apporter une contribution qualitative à la démarche de ce bloc de manière à servir les objectifs de paix, de sécurité, de développement et de prospérité aux niveaux régional et international »,fait valoir encore Ahmed Attaf dans le discours tenus hier à ses hôtes. A ces derniers de porter le message de l’Algérie auprès de leurs président respectifs qui auront à prendre la décision sur les demandes d’adhésion dont celle de notre pays qui, fort de ses atouts, géostratégiques, économiques, ne peut que donner un nouveau poids au BRICS pour émerger en tant que force qui compte dans l’équation internationale
H.Khellifi.
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