450 views 3 mins 0 Comment

Les travaux publics prennent l’eau à Dréan : Creuser deux fois pour un seul câble ?

Une aberration a été constatée, ces derniers jours, dans la cité Senni, située à Dréan, dans la wilaya d’El Tarf. Il s’agit de l’installation d’un câble électrique devant relier le nouveau transformateur du site des 80 logements, appartenant à l’Entreprise Nationale de Promotion Immobilière (ENPI), dans la cité Senni, à l’ancien transformateur se trouvant dans la même zone et distant d’environ 200 mètres seulement.

Les ouvriers, au nombre de huit, se sont attelés à creuser une tranchée d’environ un mètre de profondeur et de 80 centimètres de largeur. Munis de bêches et de pelles, ces travailleurs, sous un soleil de plomb, ont achevé le travail et il ne restait plus qu’à poser ce fameux câble. Cependant, les services de la Société Algérienne de Distribution de l’Electricité et du Gaz (SADEG) n’étaient apparemment pas de cet avis. Ils ont demandé à l’entreprise en charge des travaux de remblayer le tronçon, creusé à côté du trottoir et du terrain vague, et d’en creuser un nouveau sur la route longeant ce trottoir. A la question de savoir pourquoi ce double travail, les employés, en l’absence de leur dirigeant, nous ont répondu que ce sont les responsables de la supervision des travaux de la SADEG qui leur ont demandé de refaire les travaux de pose de ce câble, car le premier tracé aurait été trop proche d’une conduite de gaz. A ce propos, la question qui se pose est la suivante : y a-t-il eu coordination entre les différents intervenants ? À qui incombe exactement la responsabilité de ce double travail inutile ? Soulignons que les habitants de la cité Senni, communément appelée Zitoune, n’ont pas du tout apprécié cet impair. A noter qu’à Dréan, comme ailleurs, nul besoin d’être expert en la matière pour constater que des anomalies sont souvent enregistrées. C’est le cas des travaux en cours, relatifs à l’aménagement de l’entrée de la ville. Il s’agit de la pose de caniveaux sur une longue distance, partant de la cité administrative en passant par le siège de la daïra, la Sûreté de daïra et jusqu’à la mairie, sans qu’il n’y ait le moindre avaloir. Notons que le comité de coordination implique différents services, tels que les services techniques de l’Assemblée Populaire Communale (APC), de l’hydraulique, de l’urbanisme et d’Algérie Télécom, entre autres, à qui incombe la responsabilité de bien envisager les moindres détails avant l’entame d’un quelconque chantier.

Iheb

Comments are closed.