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Dégradation du cadre de vie à Constantine : Les citoyens de la cité Boussouf seront-ils entendus ?

Les résidents de la troisième tranche des 460 logements, située entre les bâtiments 16 et 24 de la cité Boussouf à Constantine, plus exactement en contrebas de l’école primaire Abdallah Theniou, lancent un appel au wali pour les délivrer du calvaire qu’ils endurent quotidiennement. Ces habitants sont aux prises avec la dégradation constante de leur cadre de vie. Ils citent, particulièrement, une portion de la route qui traverse leur quartier et qui s’est partiellement effondrée, créant ainsi des inconvénients majeurs.

De plus, le réseau d’assainissement est dans un état lamentable, se traduisant par l’obstruction systématique des égouts et des avaloirs dès les premières pluies. Cette situation perdure depuis deux mois. En conséquence, les eaux usées stagnent devant les bâtiments, engendrant une prolifération d’insectes et des odeurs nauséabondes insupportables pour les résidents. Ce calvaire ressenti quotidiennement est amplifié durant la saison chaude, impactant gravement les enfants et les personnes âgées. À chaque averse orageuse, les résidents de cette localité sont pris de panique. Les pluies torrentielles s’abattent violemment sur leur quartier qui se situe en contrebas de la cité Boussouf. Ces déluges d’eau dévalent depuis les hauteurs, emportant tout sur leur passage en raison des avaloirs hors service. Cette situation rend les déplacements extrêmement périlleux et difficiles, que ce soit pour les piétons ou les automobilistes. Il est à noter que les écoliers fréquentant l’école primaire Abdallah Théniou, dont le mur de clôture présente des fissures, sont particulièrement exposés à ce danger. En outre, les eaux usées et de pluie submergent les locaux commerciaux et les entrées des bâtiments. Cette situation désastreuse frustre grandement les habitants, qui sont consternés par l’inaction et la passivité des services concernés, notamment l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI), la commune de Constantine, la direction des Ressources en eau et le service d’assainissement de la Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO). Nos interlocuteurs considèrent qu’il est possible de classer certaines zones de la cité Boussouf comme des zones d’ombre. C’est le cas de leur propre localité qui, depuis sa création dans les années 80 du siècle dernier, n’a pas bénéficié de travaux d’entretien des infrastructures, ni de projets d’amélioration urbaine. Par ailleurs, in y a une absence criarde d’infrastructures de loisirs pour les enfants. De plus, l’état de la route est médiocre, ce qui a contraint les habitants à cotiser pour en réparer une partie. Ils lancent un appel pressant au wali afin qu’il intervienne pour les délivrer de ce cauchemar auquel ils sont contraints de faire face.

Rafik S.

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