Le Centre International de la Presse (CIP) d’Alger a abrité avant-hier, jeudi 28 décembre, l’assemblée générale constituante de l’Organisation Nationale des Journalistes Algériens (ONJA). Plus de 200 journalistes, photographes et techniciens, venus des quatre coins du pays, ont pris part à cette assemblée, suivie par deux huissiers de justice. Avant l’entame des travaux, les présents ont observé une minute de silence à la mémoire des confrères palestiniens, tués par l’armée israélienne en plein exercice de leur fonction. Marqués par des échanges francs et directs, les débats ont été ponctués par l’élection de Slimane Abdouche comme Président. Un conseil national, constitué de 17 membres issus des deux secteurs (privé et public) a par la suite été plébiscité. Les membres fondateurs de l’ONJA avaient auparavant discuté, enrichi et approuvé les statuts de l’organisation. Dans une seconde phase, l’ONJA s’attèlera à l’installation de bureaux dans toutes les wilayas du pays, où la situation socioprofessionnelle des représentants de la presse nationale n’est guère reluisante. Un tel fait n’a pas été occulté par les présents, et des intervenants ont pointé du doigt les incommensurables méfaits occasionnés à la corporation par les « intrus ». Dans un autre contexte, il convient de signaler que la défense des intérêts suprêmes du pays a été constituée en pole position dans l’acte de naissance de la nouvelle organisation. À l’issue du conclave, qui a en outre permis à plusieurs confrères de se revoir, de reprendre le contact et de mettre sur la table les difficultés rencontrées sur terrain, Slimane Abdouche a pris la parole. « L’ONJA est un acquis pour la corporation ne comprenant pas uniquement les journalistes. Nous ne ménagerons aucun effort pour redynamiser la profession et régler ses préoccupations. Nous œuvrons pour une presse libre et responsable. De nombreux défis attendent l’ONJA faisant de la formation continue et de la défense des droits des journalistes des axes prioritaires », a indiqué notre confrère. Et de mettre en exergue les dernières décisions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en faveur de la presse nationale, occupant désormais une place de choix dans l’Algérie nouvelle. « La défense de l’intérêt national est à la fois un devoir et la première mission de la presse nationale. Les médias nationaux devraient contribuer efficacement dans la nouvelle dynamique et mettre en évidence les incommensurables efforts consentis dans les différents secteurs socio-économiques », précise le Président de l’ONJA. Cette dernière, le moins que l’on puisse dire, a du pain sur la planche.
Kamel Beniaiche
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