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Les Fennecs éliminés de la CAN : Enorme désillusion

Pour le troisième match, les Fennecs dominent mais sans pouvoir concrétiser leur domination. Tout au long de la première mi-temps, ils ont trouvé énormément de difficulté pour se remettre la tête à l’endroit. Incapable de construire leur jeu, leur prestation fut laborieuse et sans effet. Au fil des minutes, leur incapacité de transformer leurs attaques en buts a fini par redonner confiance aux Mauritaniens, qui réussirent à profiter d’une mésentente dans la défense algérienne pour inscrire un but contre le cours du jeu. Un but qui a fait très mal sur une équipe « terrassée » par le doute. Inscrit à la fin de la première mi-temps, le but mauritanien a porté un coup au moral des protégés de Djamel Belmadi, qui ont continué à produire un jeu décousu et sans aucun danger pour l’adversaire. Bien au contraire, ce sont les Mauritaniens, qui se montrent dangereux et ont failli doubler la mise, s’il n’y avait pas le gardien Mandrea, qui, à l’inverse de ses coéquipiers en mal d’inspiration, était très concentré. En seconde mi-temps, l’incorporation de Riad Mahrez et le déplacement de Ounès sur le flanc gauche n’a rien apporté. A l’opposé, l’équipe mauritanienne a repris le jeu à son compte, se montrant très menaçante. Les contre-attaques des Mauritaniens se multiplient, alors que les Algériens ne savent plus quoi faire avec le ballon. Le réalisme et l’efficacité sont du côté de leur adversaire. C’est évident ; ça saute aux yeux, les Fennecs ne font plus peur, dans la mesure où des adversaires de moindre envergure, du moins théoriquement, ne les craignent plus. La rentrée de Belaïli, Bentaleb et Slimani à 30 minutes de la fin, fut sans résultat. Ne faut-il pas se rendre à l’évidence et reconnaitre que cette équipe nationale couve un malaise. Sortir de cette façon de la compétition est forcément difficile à accepter pour les supporteurs algériens. Djamel Belmadi est désormais sous haute pression. Ses choix tactiques et sa gestion de l’équipe nationale ne font plus l’unanimité. Va-t-il démissionner ou sera-t-il limogé ? La fin de la rencontre illustra parfaitement le désarroi des Fennecs, qui échappèrent à une véritable raclée, si les Mauritaniens avaient concrétisé une ou deux des occasions qui leur ont été offertes par la défense algérienne. Psychologiquement, les Fennecs étaient abattus. Ils n’ont jamais donné l’impression d’être en mesure de revenir. En un mot, la 34ème édition de la CAN fut un échec total sur toute la ligne ; une désillusion et un revers, qui ne manquera d’avoir des répercussions à tous les niveaux. En deux mots, ce fut une énorme déception.

Mohamed Mebarki

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