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Une étrangère attaquée par un pitbull à Sétif : La menace des chiens errants plane sur la ville

La station des cinq fusillés du tramway de Sétif a été le théâtre d’un grave incident, lundi 5 février, vers 15 heures, mettant en danger la vie d’une fillette ressortissante africaine. Attaquée par un chien de race « pitbull », l’enfant a été immédiatement transportée par les éléments de la Protection civile vers les urgences médico-chirurgicales du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Saadna Mohamed Abdennour, où elle a été admise pour des soins. On ignore si elle a été placée au service des maladies infectieuses. Cet incident, qui a mis en émoi les témoins oculaires et toute la population locale, devrait inciter les autorités à agir pour préserver la sécurité et la quiétude des habitants de la ville où il faisait bon vivre. Il est à noter que plusieurs incidents similaires ont été signalés à Sétif par le passé. L’omniprésence de chiens dangereux en plein centre-ville, notamment à proximité du Park Mall et des collèges et lycées, constitue un véritable danger pour les passants. Il convient de rappeler qu’en date du vendredi 12 janvier, une fillette répondant aux initiales A. D., âgée de seulement deux ans, a été dévorée par des chiens errants à Merzeghellal, dans la commune d’Ain Azel. La petite a succombé sur place à l’attaque de la meute de chiens affamés, qui n’ont laissé que partiellement son corps intact (voir notre édition du 13 janvier 2024).  A ce propos, rappelons que le bureau local de l’Association de Protection et d’Orientation du Consommateur et de son Environnement (APOCE) avait adressé en 2021 une correspondance au wali de l’époque pour l’informer de la prolifération d’un phénomène dangereux prenant de l’ampleur dans les rues et espaces publics : les chiens potentiellement dangereux qui effraient les citoyens et mettent en danger la vie et la sécurité d’autrui. Le rédacteur de la correspondance avait souligné que ce phénomène pourrait constituer un danger pour la santé des citoyens, surtout si les animaux ne sont pas contrôlés par les services vétérinaires. Soulignons que les services de la santé publique enregistrent de temps en temps des cas de rage à travers la wilaya. La sonnette d’alarme est encore une fois tirée. Il est important de noter que les responsables peuvent prendre des mesures pour prévenir la divagation des chiens qui doivent être maintenus en laisse et muselés. Prendront-ils en compte ces retentissements ou continueront-ils à faire la sourde oreille ? Nous y reviendrons…

F. Senoussaoui

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