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Terres agricoles à Dréan : Gros plan sur le recensement

A l’instar de cinq autres communes situées dans cinq wilayas différentes du pays, Dréan, dans la wilaya d’El Tarf, a été choisie pour participer à une opération nationale de recensement initiée par le ministère de l’Agriculture. Entamé il y a quatre jours, ce processus se poursuivra jusqu’au début du mois de mars 2024.

Hier, mercredi 21 février, la presse a été conviée à découvrir les mécanismes de cette initiative et à comprendre le travail effectué par la commission en charge de sa réalisation. Tahar Zazar, président par intérim de la chambre de l’agriculture de la wilaya d’El Tarf, a bien voulu nous expliquer, en aparté, en quoi consiste ce travail et quels sont ses objectifs. D’emblée, nous avons voulu comprendre pourquoi Dréan avait été sélectionnée pour cette opération. Notre interlocuteur a souligné que parmi les 24 communes de la région, Dréan se distingue par une multitude d’aspects. D’abord, il y a la diversité des cultures.  On y trouve les céréales, la tomate industrielle, les vergers, les vignobles, l’apiculture et l’élevage, sans oublier les retenues collinaires. Ensuite, ce recensement, visant à établir un fichier national des terres agricoles, qu’elles soient privées ou étatiques, a pour objectif d’identifier tous les propriétaires actuels de ces terres car depuis 1987, certains propriétaires ont pu décéder, et des terres ont été affectées par des projets d’infrastructures tels que l’autoroute Est-ouest et la nouvelle ligne de chemin de fer. L’objectif principal est d’obtenir un état précis et actualisé des terres agricoles, ce qui permettra, au passage, d’éliminer les usurpateurs exploitant illégalement des parcelles sans justificatif de propriété légitime. Les personnes concernées par ce processus seront invitées à fournir des informations telles que la superficie des terres, les cultures réalisées, la carte d’adhérent à la chambre de l’agriculture, la carte biométrique, ainsi qu’une copie de la concession et de la nature de la propriété. De plus, ce recensement devra résoudre les problèmes de chevauchement des parcelles entre les communes de Dréan et Chebaita Mokhtar, qui résultent du découpage effectué en 1987 et qui n’ont pas encore été recensées. Enfin, pour garantir la fiabilité des données collectées, il est prévu de faire appel aux anciens subdivisionnaires de l’agriculture et de la chambre de l’agriculture. Cette approche permettra de contourner les éventuels pièges et de garantir un taux de précision de 100 %, selon Tahar Zazar.

Iheb

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