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7è Sommet du GECF  d’Alger : Un franc succès

Forte de sa longue expertise dans l’organisation des grand-messes internationales, l’Algérie vient de réussir un nouveau défi, à travers l’organisation remarquable du 7e sommet du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF), dans un contexte géopolitique, marqué par des turbulences et loin d’être propice à des rendez-vous d’une telle envergure. Il faut dire qu’une fois l’organisation de ce septième Sommet confiée à l’Algérie, toutes ses institutions se sont mises en état d’alerte absolue, sous la supervision directe de la présidence de la République, pour travailler dans une parfaite synergie à la mise en place de conditions politiques, diplomatiques, médiatiques, logistiques et techniques idoines, afin que tout soit d’aplomb le jour J. En chef d’orchestre, Abdelmadjid Tebboune a présidé la réunion d’un Conseil de sécurité dédiée à l’évènement, en plus d’avoir tenu plusieurs autres réunions avec les membres du comité chargé de faire des points réguliers sur l’avancement des préparatifs. Force est de constater, comme l’ont pointé à juste titre les chefs d’État et de délégation dans leurs interventions, que l’organisation du Sommet d’Alger a fait l’unanimité. Ce qui a valu hommages et éloges à notre pays, qui engrange pour l’occasion des dividendes de crédibilité et de respectabilité. Il va sans dire que l’un des aspects de cette réussite est le niveau de participation, qui représente pour l’Algérie un enjeu aussi important que le contenu économique du sommet. Ceux qui ont prédit « un fiasco » ou misé dessus en sont pour leurs frais, car la photo de famille prise par le président Tebboune avec les participants est un démenti formel de leurs vaticinations alarmistes. Qu’on en juge : pas moins de huit chefs d’État. L’émir du Qatar, en sa qualité de président de la dernière édition tenue à Doha, les présidents de l’Irak, Libye, Mauritanie, Mozambique, Iran, Tunisie et enfin le Sénégal, qui devient membre observateur en attendant une prochaine adhésion. En dehors des chefs d’État, d’autres pays membres de ce futur cartel ont tenu à être présents à Alger, en dépêchant leurs ministres de l’Énergie, dont la Russie, le Nigéria, l’Angola, le Venezuela, l’Azerbaïdjan, les Émirats arabes unis, l’Égypte, la Guinée équatoriale et le Trinidad-et-Tobago. Outre la qualité de la participation, il importe de pointer aussi ce qui constitue le point d’orgue de ce Sommet, à savoir la Déclaration d’Alger. Un document majeur, adopté à l’unanimité, et qui marque une avancée qualitative sur la voie du Forum, qui entend sortir du cadre informel et exprimer sa volonté de devenir un acteur agissant sur le marché du gaz. Lors de son allocution de clôture, le président de la République a indiqué que « l’Algérie œuvrera à coopérer avec les pays membres du GECF  pour faire du gaz un véritable ami de la nature. » Affirmant que « ce sommet nous a permis de dégager une vision commune, pour partager les risques et faire face ensemble aux défis, dans l’esprit de faire de cette ressource naturelle une énergie propre et conforme au développement durable et aux résolutions des Nations-Unies ».

H. Khellifi

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