Un homme âgé de 67 ans est tombé, dans la soirée du mercredi 28 février, dans un profond puits sec et désaffecté se trouvant dans la zone agricole de Hassi Zerari, rattachée à la commune d’El Hadjeb, située à douze kilomètres au sud-ouest de Biskra, a-t-on appris. Alertés par des habitants de cette localité, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour secourir la victime qui aurait perdu la vie dans la chute.
Pour mener à bien cette intervention, des moyens humains et du matériel d’excavation ont été mobilisés par les secouristes, a-t-on relevé. Jeudi 29 février au soir, le wali de Biskra, Lakhdar Seddas, s’est déplacé sur les lieux du drame. Accompagné des autorités civiles et militaires, il s’est enquis du déroulement de l’opération, laquelle s’avère difficile et délicate au vu de la configuration et de la composition du terrain sablonneux et friable. Avant-hier, vendredi 1er mars, les agents de la Protection étaient toujours à pied d’œuvre pour remonter le corps sans vie du sexagénaire sous le regard hagard et stoïque des membres de la famille du défunt et des habitants des alentours. Relayé sur les réseaux sociaux, ce triste événement a suscité la compassion des internautes pour la victime et une vague de sympathie et d’admiration pour les secouristes, agissant sous la supervision du directeur de la Protection civile de Biskra, pour mener à bien cette mission. Après des heures de travail et sous un froid glacial et de puissantes bourrasques de vent de sable qui ont compliqué cette intervention, les secouristes ont retrouvé, dans l’après-midi de cette même journée, la dépouille mortelle de la victime. Il s’agit de Naamoune Mestaoui, qui était un ouvrier professionnel de troisième catégorie (OP3), spécialisé en phœniciculture, ayant exercé dans plusieurs établissements scolaires de Biskra dans le gardiennage et le nettoyage. Tous ses amis et proches ont souligné la bonté, l’humilité et le caractère jovial de cet homme laissant une famille éplorée par cette perte soudaine, a-t-on noté. Déposé à la morgue de l’hôpital Bachir Bennacer pour les besoins d’une autopsie, il a été enterré au cimetière d’El Boukhari en présence d’une foule nombreuse et des autorités locales, dans une atmosphère de peine et de recueillement, a-t-on relevé. Sur requête du procureur de la République, les agents de la Gendarmerie nationale territorialement compétents ont ouvert une enquête afin de déterminer avec exactitude les causes et les circonstances de la chute de ce pauvre homme qui serait accidentellement tombé dans cet ancien forage abandonné, dépourvu de barrière de protection et d’une plaque en indiquant le danger, souligne-t-on.
Hafedh Moussaoui
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