Une nouvelle fois, les équipes de nettoiement se sont inscrits aux abonnés absents hier, samedi 2 mars, à Ain Fouara, au grand dam des habitants et des nostalgiques du bon vieux temps. Le forfait des équipes de ramassage des ordures ménagères a donné un coup de massue au décor de plusieurs cités et quartiers de l’agglomération. Celle-ci n’est plus belle et propre comme elle était jadis. Jonchant le sol, les amas de déchets et détritus divers agressent les riverains et n’échappent pas à l’œil des passants et des visiteurs, nombreux en jour de repos. Il convient de souligner que la commune du chef-lieu de wilaya n’a pas de problème de moyens humains, matériels ou financiers. Afin de connaitre les tenants et les aboutissants d’une situation des plus ubuesques, on a pris attache avec le vice-président à la municipalité chargé du technique et du développement, Hani Boudjemline qui a bien voulu éclairer nos lanternes. « L’expansion urbanistique de la ville a accentué les difficultés des équipes de nettoiement de la commune. Pour une meilleure prise en charge d’un tel volet, nos prédécesseurs avaient confié 24 secteurs à l’Ecoset. Les 23 autres sont pris en charge par les équipes communales. La situation actuelle est la conséquence de la grève déclenchée par les sous-traitants de l’Ecoset. Le nouveau cahier des charges serait la cause de ce débrayage pénalisant en premier lieu le citoyen. Comme à l’accoutumée, on va parer au plus pressé et procéder à l’enlèvement des détritus. La commune ne peut plus dépenser une manne financière importante pour un travail non réalisé. Cette situation ne peut plus durer ». Nous y reviendrons…
K. B.
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