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Emploi : Les chiffres du ministre

Plus de 400.000 jeunes parmi les bénéficiaires de cette allocation rejoindront prochainement des postes d’emplois, créés grâce au dispositif des contrats de travail aidés (CTA), qui vient d’être réactivé récemment. C’est le ministre du Travail, qui l’a annoncé hier lors d’une journée parlementaire consacrée à la politique de l’emploi en Algérie. Il est à rappeler qu’il s’agit d’une mesure incitative au recrutement durable des jeunes chômeurs par les entreprises économiques du secteur privé en premier lieu. Les jeunes primo demandeurs d’emploi recrutés dans ce cadre, sont rémunérés conformément à la grille des salaires de l’organisme employeur ; alors que l’Etat contribue, pendant une durée de trois (3) années non renouvelables, au salaire de poste, à travers une subvention fixée respectivement à 12.000 DA par mois pour les universitaires, à 10.000 DA par mois pour les techniciens supérieur, et à 8.000 DA par mois pour les sortants de la formation professionnelle. A cette occasion, Fayçal Bentaleb a indiqué que plus de deux (2) millions de chômeurs ont bénéficié de cette mesure depuis son instauration par Abdelmadjid Tebboune. « La question de l’emploi est liée au développement économique c’est pour cette raison que l’Etat s’est engagé dans un processus de développement de sa politique de l’emploi en plus des décisions pour la revalorisation des salaires pour améliorer le pouvoir d’achat des citoyens », a-t-il souligné. Dans le même contexte, il n’a pas manqué de rappeler que le président de la République s’est engagé au cours de sa campagne électorale à réformer la politique de l’emploi en Algérie afin de répondre aux besoins et aux aspirations des jeunes et des employeurs au même temps. Instaurée par le président de la République avant d’être mise en œuvre en février 2022, l’allocation-chômage est passée en moins d’une année de 13.000 DA à 15.000 DA nets d’impôts en plus de la prise en charge par l’Etat des charges de la couverture sanitaire des chômeurs pendant la période de bénéfice de l’allocation. Elle est considérée comme l’une des mesures phares prises par Abdelmadjid Tebboune. L’institution de cette allocation destinée aux primo-demandeurs d’emploi est considérée comme une des mesures-phares à mettre à l’actif de Abdelmadjid Tebboune. Un engagement audacieux que le président de la République a pris dans une conjoncture pleine de défis de tout ordre ; ce que certains observateurs de la scène politique algérienne ont tendance à ne pas prendre en considération, faudrait-il le signaler. Parmi ces derniers, il y’avait ceux qui mettaient en doute les capacités de l’Etat à supporter une telle dépense, en insinuant qu’il s’agirait d’une mesure démagogique et d’un dispositif difficile à soutenir à moyen terme. On prédisait même, non sans arrière-pensées, que l’Algérie va éprouver de grandes difficultés pour la maintenir. Rares étaient les analystes, qui inscrivaient l’allocation chômage dans un plan d’action plus global en faveur de la création de l’emploi, en prévoyant parallèlement une relance de l’investissement pour qu’elle ne devienne pas une charge lourde au fil des années. L’Algérie progresse certes dans sa politique de l’emploi et dans la numérisation des services, il lui reste néanmoins des défis à relever : la poursuite de la création d’emplois durables et la promotion de l’entrepreneuriat, qui restent des priorités pour assurer un avenir prometteur pour la jeunesse algérienne.

Mohamed M

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