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Pluies diluviennes et grêlons à Souk-Ahras : Plus de 5.000 hectares dévastés par les flots

Un premier bilan des dommages subis par la sphère agricole du fait des précipitations violentes qui sont en train de s’abattre sur la région de Souk-Ahras, depuis le week-end passé, fait état de pas moins de 5.500 hectares de cultures maraîchères dévastés, selon une source proche de la Direction des Services Agricoles (DSA). Les localités les plus touchées par cette catastrophe naturelle sont celles de Merahna, Taoura, M’Daourouch et Sedrata. indique-t-on. Des cours d’eau jusque-là asséchés sont sortis carrément de leurs lits, entraînant, sous l’effet des énormes quantités des eaux pluviales, toutes les plantations existantes sur les rives, y compris les vieux arbres fruitiers, précise-t-on. Même les habitations riveraines sont sous la menace d’une inondation qui peut survenir à tout moment tant il pleut des trombes. Cette manne hydrique inespérée et surtout inattendue a surpris les initiés les plus prévoyants si bien qu’aucune mesure de sécurité n’a été prise pour limiter les dégâts, estime-t-on. Une vague effroyable de bourrasques accompagnée de pluies battantes ayant eu lieu hier, lundi 15 mai, en rase campagne a fait craindre le pire aux habitants de la zone, où ce phénomène s’est manifesté arrachant arbres, toitures, clôtures, etc. Des agriculteurs qui ont vu ainsi partir en fumée la totalité de leurs productions sont gagnés par l’inquiétude concernant leur dédommagement, dès lors qu’ils n’ont pas pensé à sécuriser leurs récoltes en se faisant assurer auprès de la Caisse Régionale de la Mutualité Agricole (CRMA). Celle-ci ne ménage pourtant aucun effort pour sensibiliser les concernés sur cet avantage compensateur. Ce qu’elle fait à longueur d’année, nous a confié le directeur,  Yazid Selmaoui, regrettant que sur les 4.500 agriculteurs recensés au sein de la wilaya, seuls 700 sont couverts par une police d’assurance. Concernant le milieu citadin, d’après les échos qui nous sont parvenus, les services communaux de la voirie, renforcés par les moyens des travaux publics, sont sur le pied de guerre pour éviter le pire dans les éventuels cas d’inondation. Aspirateurs et autres matériels d’évacuation des eaux sont mobilisés 24 heures sur 24 sur les lieux des points noirs.

Hamid Fraga

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