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Elle sortira des lignes de production de l’usine de Tafraoui : La FIAT made in Algeria arrive en décembre          

C’est au moment où le marché algérien traverse une nouvelle crise, marqué notamment par la rareté de l’offre et des prix exorbitants, conséquences de manœuvres mafieuses des intermédiaires (Smasria), qu’Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, a donné une bonne nouvelle.En visite avant-hier, jeudi 7 septembre, à Oran et accompagné par l’ambassadeur d’Algérie en Italie,pour inspecter les ateliers de la future usine de FIAT Algérie à Tafraoui, c’est devant la presse qu’Ali Aoun a déclaré que « la première voiture Fiat made in Algeria sortira des lignes de production en décembre prochain ». Et d’ajouter que « Le fabricant italien a respecté l’ensemble des engagements, pris au moment de la signature de l’accord avec les autorités algériennes et promet en outre de produire la première voiture made in Algéria en décembre prochain ».En attendant le mois de décembre, un responsable italien a indiqué que FIAT Algérie va entamer, dans les prochains jours, un processus d’importation de 2.000 voitures de différentes marques, pour atteindre le chiffre de 6.000 d’ici la fin de l’année.L’autre annonce majeure faite par Ali Aoun, lors de cette même visite, concerne l’autorisation accordée à la marque allemande Opel et à la marque chinoise JAC en Algérie pour l’importation de leurs véhicules, en attendant le lancement de leurs lignes de production respectives en Algérie, en début d’année prochaine.Avec un investissement de vingtmillions d’euros, le projet FIAT Algérie permettra la création de 2.000 emplois directs et indirects, pour des prévisions de production de 90.000 véhicules par an, lorsque l’usine atteindra son rythme de croisière.Quid des marques françaises Renault et Peugeot qui ont formulé des demandes d’importation et de production de voitures ? Visiblement les projets patinent, probablement à cause du climat politique qui caractérise en ce moment les relations algéro-françaises. Les propos du ministre ne laissent pas de place au doute, déclarant que « la décision concernant les dossiers de Renault et de Peugeot pour obtenir des autorisations de fabrication et d’importation ne sont pas encore prises, ils doivent attendre le jour où on décidera ».Pour rappel, le Gouvernement algérien avait décidé en 2020 de mettre fin au dispositif fiscal d’importation des kits CKD/SKD, destinés à l’assemblage des voitures en Algérie et depuis cette date l’usine Renault Algérie à  Tlalat (Oran), détenue par la Holding Madar,  est en cessation d’activité, faute de matière première, une décision suivie de la mise au chômage de ses travailleurs.La fin du dispositif en question a touché également les marques Hyundai, Kia, et Volkswagen, leurs propriétairesont été poursuivis en justice et condamnés à la prison ferme.Par ailleurs, afin de mettre de l’ordre dans le marché de l’importation et de la construction de véhicules, une des sources des fuites de devises, à travers la surfacturation, les autorités algériennes ont mis en place un nouveau cahier des charges,aux conditions strictes,fixant les règles pour l’activité d’importation des véhicules.

H.Khellifi

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