L’Algérie affrontera le Mozambique aujourd’hui à Maputo, pour le compte de la seconde journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Moins de 72 heures après le premier match et les trois points glanés contre la Somalie à domicile, les camarades de Sofiane Feghouli tenteront de s’imposer à l’extérieur, un objectif pour le moins que l’on puisse dire largement à leur portée. Pour les Fennecs, il s’agit d’une opportunité à saisir pleinement, afin de consolider leur position en tête du classement et confirmer leur statut de favoris. Pour le Mozambique, c’est pareil. Mozambique-Algérie, un test aussi bien pour les joueurs, qui vont donner le meilleur d’eux-mêmes, que pour Djamel Belmadi, qui sait qu’il est attendu au tournant par ses détracteurs. Dans tous les cas de figure, une victoire est indispensable pour le moral et la suite du parcours. Peu importe la qualité du jeu, l’essentiel est d’entamer la rencontre avec le mental de vainqueur. Le sélectionneur national saura très certainement gérer une situation où les aspects physique et psychologique seront plus que primordiaux. Les Verts ne sont pas tenus à assurer le spectacle, loin de là. Ils seront dans l’obligation de faire preuve de résilience à toute épreuve, ce qui ne sera pas facile, face à un adversaire déterminé à prouver sa valeur devant ses supporteurs. Cependant, Attal, Mandi, Feghouli, Bentaleb et Zerrouki ont les capacités nécessaires pour s’imposer sur n’importe quel terrain, c’est une question de confiance. Belmadi, dont les choix sont souvent critiqués par les mêmes pourfendeurs, sait que la seule et unique façon de les faire taire est de gagner tous ses matchs. Mais cela va-t-il les calmer pour autant ? Ce n’est pas évident, ils trouveront toujours le moyen de dénigrer, ne serait-ce qu’à propos de la composition de l’équipe. « Je ne vais pas évoquer les noms, mais je préfère revenir en 2019. À l’époque, on ne scrutait ni la liste ni les joueurs, et pourtant, nous avons remporté la CAN. Il est essentiel de laisser l’entraîneur travailler sereinement, car c’est lui le principal responsable. Nous avons confiance en lui, et nous devons être à ses côtés, plutôt que le critiquer dans son dos », des paroles sages prononcées par Lakhdar Belloumi, un des meilleurs footballeurs algériens de tous les temps. À méditer. Réflexion faite, tout le monde n’est pas Belloumi !
Mohamed M.
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