Près de 90 % des accidents de la route ayant eu lieu dans l’espace urbain de la wilaya sont causés par le facteur humain. Une étude analytique récente, présentée samedi 9 décembre à l’occasion d’un séminaire thématique organisé par la wilaya, et réalisée par les services de la Sûreté de Mila, fait ressortir que le facteur humain, conducteurs et piétons confondus, est derrière environ 90 % des accidents de la route qui se sont produits dans la sphère urbaine, entre janvier et novembre de cette année. L’étude fait ressortir qu’après analyse de 350 accidents survenus dans les villes de la région, le facteur humain est en case dans environ 90 % des cas. Les auteurs de cette analyse, dont une copie est en notre possession, affirment : « Les causes des accidents liées à l’état de l’automobile et à l’environnement ne représentent que 10 % des celles ayant entraîné les 350 accidents étudiés. Le reste des causes, soit 90 %, est directement lié à l’élément humain ». Dans le détail, les auteurs de l’étude affirment que le manque de vigilance du conducteur et/ou du piéton, l’excès de vitesse et le non-respect du Code de la route sont les causes directes de la grande majorité des accidents survenus dans le tissu urbain. Notre source affirme que dix-sept personnes ont trouvé la mort et 350 autres ont été blessées, rien que dans l’échantillon analysé. Ce chiffre représente, souligne-t-on, une recrudescence par rapport à celui enregistré durant l’année passée : « En onze mois, cette année, on a enregistré dix-sept morts dans nos villes. Alors que durant toute l’année 2022, on en a enregistré seulement onze ». Quant au nombre de blessés, les analystes de la police ont enregistré 402 cas sur l’ensemble des accidents étudiés. Le chef de Sûreté de Mila, qui a présenté ces résultats devant les séminaristes, a qualifié le problème des accidents routier de « véritable défi » pour ses services.
Kamel B.
Partager :