Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a retiré plus de 10.000 détecteurs de monoxyde de carbone du marché, pour non-conformité aux normes de sécurité. C’est ce qu’a annoncé, hier lundi, Mohamed Mezghache, directeur général du Contrôle économique et de la Répression des fraudes du ministère. S’exprimant sur les ondes de la chaine 1 de la Radio algérienne, ce responsable explique que la mesure vise à assurer la préservation de la sécurité des citoyens. Les appareils retirés appartiennent, selon lui, à treize marques spécialisées dans la fabrication des appareils de chauffage et de détecteurs de monoxyde de carbone. « Cette opération est menée par les agents de contrôle au niveau de toutes les directions du Commerce et de la Promotion des exportations, après avoir effectué des tests au niveau de leurs laboratoires de contrôle de qualité, ayant révélé la non-conformité de certaines marques aux normes de sécurité en vigueur », explique-t-il. L’invité de la radio souligne dans la foulée la nécessité de recourir à des professionnels pour installer et contrôler les appareils de chauffage et les chauffe-eau, avant de les faire fonctionner. Pour rappel, le monoxyde de carbone fait des dizaines de victimes annuellement. Évoquant l’organisation des marchés de gros, Mohamed Mezghache a expliqué que la Société de réalisation et de gestion des marchés de gros « Magros » assurera prochainement « l’absorption de l’excédent de la production agricole et l’accompagnement des agriculteurs pour le stockage et la commercialisation de leurs produits, à même de contribuer à la régulation du marché national ». En prévision du mois de Ramadan « une commission nationale a été installée sous la supervision du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, regroupant les secteurs de l’Agriculture et du Développement rural et de l’Industrie sous forme de commissions de wilaya sous l’autorité des walis », a assuré Mezghache. Revenant sur les rencontres périodiques de recensement des capacités de production relatives aux produits de large consommation, afin de parvenir à doubler la production et répondre aux besoins des citoyens, le responsable a affirmé que celles-ci ont fait ressortir l’« abondance de différents produits alimentaires ». Pour rappel, lors du dernier conseil des ministres, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait insisté sur « l’importance extrême du contrôle continu des marchés, vu l’intérêt que l’État accorde à la régulation et à la nécessité de connaitre les taux de disponibilité des produits de large consommation, suivant une vision proactive pour lutter contre la spéculation ».
Samir Rabah
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