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Développement à Batna : L’énergie solaire au secours de la ruralité ?

Les élus locaux de sites ruraux de la région des Aurès, dont ceux de la localité de Taxlent, Markunda et Bouari, entre autres, lancent un appel insistant aux services des ressources en eau pour l’inscription de projets de raccordement à l’énergie électrique des puits artésiens et des bassins d’eau, afin qu’ils puissent irriguer sans contraintes leurs champs agricoles et leurs vergers.

La wilaya de Batna compte, rappelons-le, 61 communes, avec des terres reculées, englobant en leur sein des mechtas et des hameaux isolés. Les habitants de ces îlots ruraux ne disposant pas d’électricité, ils ont décidé de formuler leurs préoccupations et font tout pour attirer l’attention sur le fait qu’ils n’arrivent plus à travailler sans électricité. Malgré, la volonté affichée par les autorités de la wilaya de Batna pour raccorder chaque foyer au réseau électrique, des points noirs subsistent toujours, en raison de l’irrégularité des projets nationaux d’électrification rurale, qui n’arrivent, depuis quelque temps, qu’au compte-goutte. Actuellement le taux d’électrification est jugé acceptable dans la wilaya de Batna, selon les statistiques avancées, mais sans pour autant assurer une couverture totale. Ce qui implique que beaucoup d’efforts doivent être consentis pour entrevoir des horizons meilleurs, surtout que l’électricité, au sens large du terme, joue un rôle primordial dans l’essor des activités agricoles. Elle permet également d’œuvrer à la fixation des foyers ruraux, et de sédentariser les populations rurales dans leur milieu naturel. Dans ce contexte, il est utile de signaler que les projets réalisés durant les quelques années écoulées, en matière d’alimentation en énergie électrique, ont permis à des milliers de familles d’avoir accès aux commodités modernes. Dans cet environnement aux exigences de plus en plus importantes et aux besoins de plus en plus croissants, l’électrification des foyers isolés, des puits artésiens et des bassins d’eau, par l’intermédiaire de l’énergie solaire, moins coûteuse, plus accessible et plus facile à acquérir, s’affiche comme une solution à laquelle commencent à réfléchir sérieusement divers intervenants dont des cadres versés dans le domaine de l’énergie, tout comme les planificateurs de programmes nationaux de développement global.  

Nasreddine Bakha

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